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978-2953792645
Neuf
Extrait de "Libération" du 10 octobre 2012 :
"Une image se trouve à l’origine de ce travail. Une photographie entrevue dans un magazine associatif qui montrait quatre corps allongés à même le sol dans une forêt du nord de la France. La légende indiquait qu’il s’agissait d’Afghans, probablement épuisés, qui se reposaient à l’abri des regards indiscrets. C’était un image violente, une photographie de guerre. Les corps paraissaient morts et leur façon d’occuper l’espace semblait annoncer la figure tragique du charnier.
C’est cette image que je suis allé chercher dans la « jungle » de Calais où les migrants séjournaient dans l’attente d’un possible passsage en Angleterre. Une image que je n’ai pas réussi à retrouver mais qui a finalement produit deux séries de photographies.
En 2009, je me suis rendu à plusieurs reprises dans cette forêt « sauvage » de Calais à la fois éprouvée par le climat et traversée par une histoire. Les traces de cabanes et les restes de sacs de couchage en constituaient les signes les plus visibles. Peu de temps après, j’ai réalisé à Paris des photographies de migrants afghans en train de dormir, entre le lever du jour et la présence des policiers venus les évacuer. Les couvertures abandonnées de la forêt étaient à nouveau habitées par des corps que je ne pouvais qu’imaginer.
En 2012, j’ai rencontré Jawad et Mansour, tous les deux Afghans demandeurs d’asile à Paris. J’ai confié à Jawad des cahiers d’écolier pour qu’il y écrive le récit de son voyage de Kaboul à Paris. À chacune de nos rencontres, il me donnait quelques pages de son histoire qu’il traduisait. J’y voyais le récit d’une épopée moderne, l’histoire en négatif de notre mondialisation. Mansour m’a prêté les cahiers qu’il utilisait pour ses cours de français. Un langage de la survie, une littérature de l’urgence était traduite du farsi. Je n’ai rien changé à ces écrits, à la brutalité du texte et au récit sur l’exil qu’ils constituaient."
104 pages - Couverture souple
GwinZegal, 2012
Format : 21 x 26 cm
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